La Fondation Universitaire organise régulièrement des activités pour les membres du Club. Dans la présente rubrique un bref rapport est donné de quelques activités passées.
Visite guidée de l’exposition “ANATOLIA. Terre de rituels” au Bozar, suivie d'un dîner de chasse à la Fondation Universitaire.
Depuis des millénaires, l’Anatolie est un pont entre l’Europe et l’Asie, où d’innombrables migrations ont suscité des échanges culturels fascinants. Douze millénaires de cultures successives en ont fait un berceau de cultures parmi les plus importants au monde, et lui ont légué un patrimoine d’une exceptionnelle richesse. Les représentants de ces cultures ont en grande majorité été absorbés dans de nouvelles civilisations ou états, permettant la transmission, parfois jusqu’à ce jour, de nombreux rituels.
Le débat «L’environnement global et local: réflexions à la veille des conférences mondiales sur le climat et sur l’habitat» a été introduit par Patrick van HAUTE, Directeur du Secrétariat du Conseil et du Comité exécutif de l’OCDE (en français).
L’orateur, issu d’une lignée de diplomates belges, occupe une fonction particulièrement importante au sommet de l’OCDE – qui regroupe l’ensemble des pays industrialisés - et n’est donc pas étranger aux orientations prises par celle-ci dans les questions d’environnement global et local et de sobriété énergétique. Le changement climatique et de l’environnement urbain sont en effet intimement liés. Les conditions de vie dans certaines grandes métropoles sont préoccupantes et seront aggravées par le changement climatique. L'oratuer traita de l’urbanisation en général, liée à la croissance démographique, et a exposé – dans la ligne des rapports de l’OCDE sur la Belgique - les politiques à suivre en matière de transport et d’environnement urbain et les mesures que le gouvernement belge et les gouvernements régionaux devraient suivre pour faire face à ces défis.
Vous trouvez le bilan du débat sur http://www.ffue.org/2015/04/a-world-of-cities-brussels-02102015/.
Concert exclusif avec M. Thomas REIF, lauréat du Concours Reine Elisabeth pour violon 2015, accompagné au piano de madame Daria Marshinina, suivi d’un walking cocktail aux spécialités belges.
Programme :
Sonate no. 4, opus 23 de Ludwig van Beethoven
Sonate pour violon et piano de César Franck
Activité organisée en collaboration avec notre membre, le Dr. Erik Loosen, Président de la Vereniging van Vlaamse Academici afdeling Brussel.
Le débat a été introduit par le Professeur Vincent BLONDEL, Recteur de l’UCL (en français).
Les révélations sur la capacité planétaire d’investigation de la NSA et sur la capacité par les médias sociaux d’analyser l’usage de l’internet et de le commercialiser ont mis en lumière les possibilités croissantes de manipulation des citoyens, que l’on a qualifiées de « Big data, Big business, Big Brother ». L’orateur, éminent spécialiste des réseaux complexes, exposera l’état des technologies et des acteurs concernés, les perspectives offertes par les « big data » aux entreprises de la « ville intelligente », c.-à-d. digitalisée, et les défis qu’elles représentent pour les citoyens et leurs élus.
Vous trouvez le bilan du débat sur http://www.ffue.org/2015/04/a-world-of-cities-brussels-02102015/.
Après la Renaissance en Toscane, Damien Wigny a organisé pour nos membres une promenade baroque dans l'Est de la Sicile. Partant de Rome, le Baroque emprunta des chemins les plus divers en Italie et dans toute l'Europe. Dans certaines villes, il acquit une place à ce point important qu'elles s'en trouveront comme entièrement façonnées: Turin, Naples, Lecce dans les Pouilles, Prague, Munich mais aussi Syracuse, Noto, Raguse qui, à la suite de tremblements de terre, ont été reconstruites dans le style « moderne ».
Dans ces petites villes siciliennes, le Baroque est moins ostentatoire qu'à Rome. La place de Syracuse n'en est pas moins une des plus belles du monde.
Chagrin d’amour brûlant – romance belcanto sur la plage.
« Qu’il est bon de se reposer sous un arbre quand le soleil est lourd et brûlant ! » Ces premiers mots du livret donnent d’emblée le ton : laissons l’été se prolonger encore un peu grâce à la chaude brise que Damiano Michieletto et son équipe feront souffler sur cette partition. La production rendra justice à la fraîcheur que Donizetti – dont tant de nouvelles oeuvres ont dominé l’opéra italien dans les années 1830-1840 – a insufflée au genre du melodramma. Son Elisir d’amore est indéniablement l’un des chefs-d’oeuvre de l’opera buffa du XIXe siècle. Une inventivité mélodique à la mesure de la caractérisation des personnages, des effets contrastants, un pathos intense côtoyant une ironie comique… – tout cela y est présent. Qui plus est, l’élixir d’amour agit bel et bien : non seulement sur Nemorino qui, à la manière de Tristan, veut gagner les faveurs d’Adina, mais aussi sur le public qui chérit cet opéra depuis sa création en 1832.
Production Palau de les Arts 'Reina Sofia', Teatro Real Madrid.
Suite à la demande de nos membres, nous avons organisé à nouveau ce voyage, tenant compte de l’expérience de l’année passée.
"La réforme de la Justice. Est-ce que la Justice dispose de suffisamment de moyens?" Conférence-débat par le Ministre Koen Geens, suivie d'un "walking cocktail".
Dans la verdure de Laeken … : Visites guidées de jardins (Le théâtre de verdure, le Parc Sobieski et les Jardins du Fleuriste) avec le Prof. Jan Rammeloo, Directeur honoraire du « Plantentuin » de Meise - Professeur émérite de l' Universiteit Antwerpen (F-N).
Dans le parc et tout près du Parc de Laeken, il existe plusieurs plantations valant la peine d’être visitées. Le Parc de Laeken lui-même couvre 30 ha (il ne s’agit pas ici du domaine royal, soulignons-le!). Tout à côté de l’une des constructions les plus emblématiques de la Belgique – l’Atomium – s’étend un théâtre de verdure, utilement mis à profit dans le cadre d’événements divers, parfois annuels, comme le Festival Brosella, par exemple. En contrebas des fameuses « neuf sphères » gît également la zone achetée par le Roi Léopold II afin d’y ériger les Serres coloniales (ou Jardin colonial). Couplé à la création du Jardin botanique d’Eala, il avait été institué par décret du souverain de l’Etat Indépendant du Congo le 3/2/1900. Cette structure connut plusieurs implantations (deux serres du domaine du Stuyvenberg, puis à la Villa Vanderborght) avant de rejoindre ce site. Le Jardin colonial avait une fonction essentiellement appliquée: centraliser des plantes tropicales utiles collectées à travers le monde, les ragaillardir et les reproduire avant de les envoyer au Congo, où elles deviendraient, peut-être, des sources de profits pour l’Etat indépendant. Les serres, depuis démantelées, ont trouvé une ultime fonction lors de l’exposition universelle de 1958: on y a produit, en effet, les plantes ornementales dont le grand événement avait un ardent besoin. Les collections présentant un intérêt scientifique, elles, avaient été transférées à Meise, au Jardin botanique national de Belgique, dès 1951. Acquis en même temps par le Roi, il y avait encore le Parc Sobieski et les Jardins du Fleuriste, au Stuyvenberg. A cette époque, le Parc Sobieski était un grand verger qui était sensé produire les fruits – y compris des fruits exotiques cultivés en cuvelles et en serre – pour les festivités organisées par le Roi. Les Jardins du Fleuriste, qui formait un ensemble avec le Parc Sobieski, servaient, pour leur part, de pépinière de plantes ornementales pour les résidences royales. En 1993 la gestion du parc a été reprise par Bruxelles Environnement. Cet organisme entama alors un projet de rénovation dont l’objet était de fournir un ensemble varié d’aménagements horticoles (terrasses, étangs, plates bandes fleuries, plantes couvre-sol, plantes de prairies, prairies fleuries…) et différents exemples de gestion et d’entretien des jardins. Outre son rôle éducatif et informatif, les Jardins du Fleuriste offrent une vue remarquable sur Bruxelles. Lors de cette visite, nos pas nous mènerons à travers les espaces du Parc Sobieski et à travers ceux des Jardins du Fleuriste. L’amateur pointu de jardin n’y trouverait sans doute rien de bien extraordinaire, mais ces deux zones gagnent réellement en intérêt lorsque l’histoire vient éclairer leur fondation et leur développement.
A midi: rendez-vous sous l’Atomium – lunch au restaurant de l’Atomium.
Lunch-débat «Les Minorités chrétiennes au Moyen–Orient» avec le Prof. Bernard Coulie, Recteur honoraire de l’UC Louvain.
La présentation peut être obtenue en cliquant ce lien.