Après le succès de son Parsifal, Romeo Castellucci est revenu à Bruxelles avec un projet ambitieux à l’initiative de la Monnaie qu’il a développé dans deux capitales européennes.
Il a proposé en effet successivement à Vienne au mois de mai, en ouverture des Wiener Festwochen, puis dans notre théâtre au mois de juin, une double réflexion sur l’amour et la mort à partir du chef-d’oeuvre de Christoph Willibald Gluck. C’est Orfeo ed Euridice, la version « viennoise » de 1762, en italien, qu’il a présentée tout d'abord avant de mettre en scène à la Monnaie Orphée et Eurydice, la révision française que réalisa Hector Berlioz en 1859.