Spectacle de danse avec Thomas Gunzig, Jaco Van Dormael & Michèle Anne Demey - Collectif Kiss & Cry.
Après le triomphe international de Kiss and Cry, tout le monde attendait avec une légère anxiété le second opus du duo Jaco Van Dormael et Michèle Anne De Mey.
Pari plus que réussi pour le metteur en scène et la chorégraphe qui renouvellent pour l’occasion leur collaboration avec le conteur Thomas Gunzig. On y retrouve cette invention si singulière de la « nanodanse », jusqu’ici limitée aux doigts, amplifiée, magnifiée par la puissance saisissante de la caméra et de l’écran, mais cette fois-ci, c’est tout le corps qui danse et s’alanguit, sensuel, au seuil du suicide, sur l’aria de Scarlatti, Caldo Sangue.
Quelles images du monde et de la vie surgissent-elles en ces circonstances intimes et tragiques ? Une question que développera aussi, à sa façon, Amor, la création suivante, mais sur un motif et dans un langage encore en évolution.
« Une grande réussite, un véritable tour de force... La danse est omniprésente, comme cœur affectif de l’œuvre et grammaire de base de la fameuse « nanodanse », danse du bout des doigts. » Jean-Marie Wynants, Belgique - Le Soir.
« Le texte, tendre et décalé, de Thomas Gunzig faufile ces séquences entre rêve et réalité en nous guidant sur les nombreuses morts- et résurrections de l’héroïne…avec ce mélange de nostalgie et d’humour qui donne un fil conducteur poétique. En nous vouvoyant, nous public, il nous implique directement dans cet éloge de la vie au seuil de la mort. Du bel ouvrage, ce travail d’équipe. Un doublé triomphal. » Christian Jade, Belgique - RTBF.
« Vous trouverez tout dans ce spectacle estomaquant d’innovation qui plonge dans ce que signifie le fait d’être mortel. Des mains qui flottent sur un étrange noir à un numéro de claquette du bout des doigts, les transitions entre la bande sonore prenante et les accroches de la narration sont simplement « à mourir »… » Jordan Allystair - Torontostage.
« Un spectacle dédié à la mort ? Peut-être. Mais surtout une véritable ode à la vie quand elle se laisse nourrir par un imaginaire susceptible de susciter un regard neuf sur le réel à travers le filtre ou le philtre qui mêle passé et présent, vécu et rêve, sensations et émotions. » Michel Voiturier, Belgique - Rue du théâtre.
« Ce cinéma à la Méliès, de coin de table, avec cette nostalgie et ce merveilleux enfantin qui nous enflamment, est le fruit d’un vrai tournagede long métrage. » Guy Duplat et Marie Baudet, Belgique - La libre .
« C’est un hommage à une équipe qui fait naître chaque soir ce spectacle qui semble spontané, immédiat et pourtant tellement précis. Pas de petit accomplissement, pas de soirée ordinaire au théâtre avec Cold Blood » Michael Crabb, Canada - The Star.